On associe, souvent de manière systématique, l’ensoleillement à la qualité de vie. La notion de sun belt, à ce titre, est l’un des concepts les plus durablement ancrés dans la géographie scolaire des États-Unis. La sun belt est inventé par le journaliste K. P. Phillips en 1969 pour expliquer… le vote républicain !1Pour le journaliste, la croissance des espaces périphériques ensoleillés explique en partie la victoire de Nixon. Lire à ce sujet cet excellent article : Marielle Wastable, « La notion de belt dans la géographie scolaire française des Etats-Unis », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Epistémologie, Histoire de la Géographie, Didactique, document 495, mis en ligne le 14 avril 2010, consulté le 27 juin 2013. URL : http://cybergeo.revues.org/23009 Aujourd’hui, elle désigne des espaces du sud et de l’ouest des États-Unis ayant une forte attractivité. Elle est liée tout naturellement à la notion d’héliotropisme, l’attractivité pour les espaces ensoleillés. La notion est cependant nuancée : Seattle est placé dans cette ceinture ensoleillée, alors que le climat y est notoirement brumeux et pluvieux. Cette sun belt finit même par être appliquée à la France : les régions de la façade atlantique jusqu’au midi méditerranéen sont plus attractives pour les activités et la population que les anciens espaces industriels et les espaces ruraux sur l’intérieur. L’héliotropisme est, là encore, présenté comme une composante de cette attractivité, et tant pis pour le crachin breton. Lire la suite
Notes
↩1 | Pour le journaliste, la croissance des espaces périphériques ensoleillés explique en partie la victoire de Nixon. Lire à ce sujet cet excellent article : Marielle Wastable, « La notion de belt dans la géographie scolaire française des Etats-Unis », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Epistémologie, Histoire de la Géographie, Didactique, document 495, mis en ligne le 14 avril 2010, consulté le 27 juin 2013. URL : http://cybergeo.revues.org/23009 |
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