Le CNFG a lancé en 2017 l’impulsion d’un événement européen de partage de la géographie, la Géothèque a souhaité porter en 2018 la version lyonnaise de cet événement !
L’organisation
Au fil de la mise en place de l’événement, des partenaires se sont joints au comité d’organisation d’une quinzaine de personnes.
Partenaires :
– École Urbaine de Lyon
– Université de Lyon
– Géoconfluences
– CartONG
– CafésGéo de Lyon
– le RGLL
– Géorizon
– AFNEG
– APHG
– Hévéa + La Cuisine Itinérante (lieu accueil et restauration)
C’est la Géothèque, en tant qu’association de promotion de la curiosité géographique qui est porteuse de cette Nuit de la Géo à Lyon.
Le lieu, la fréquentation globale, la communication
Le lieu choisi, l’Hévéa, « centre d’affaire éthique » accueillant des entreprises et associations d’ESS, s’est parfaitement prêté à la Nuit de la Géo, offrant un espace restauration (alimentation locale), un espace pour les ateliers, un autre pour les conf/café, le tout assez ramassé dans l’espace pour être convivial.
On estime à 200 personnes la fréquentation globale du lieu pendant la soirée, en comptant les personnes arrivées/reparties tôt, ou inversement arrivées/reparties tard, le public ayant évolué pendant la soirée. La qualité des interactions permises par une fréquentation moyenne et l’agencement des lieux a souvent été soulignée très positivement. De nombreuses personnes ont été tenues au courant de l’événement par : les réseaux professionnels de professeurs, le réseau propre au Mapathon, des réseaux étudiants, l’événement facebook, ou encore la newsletter de Géoconfluences.
Contenus
Balades urbaines
Deux étaient proposées en simultané (18h30-20h)
– La gentrification de la Guillotière : environ 60 personnes sont parties, très satisfaites. Il y a une importante demande de balades urbaines de la part du public.
– Traverser Perrache à pied, balade sensible : 20 personnes ont participé, dont une dizaine ont ensuite participé à la lecture de haïku rédigés en lien avec cette balade.
Ateliers
Plusieurs ateliers avaient lieu en simultané (18h-22h) dans une grande salle divisée en sous-espaces, la fréquentation a été continue (avec un creux pendant les balades urbaines puis à la fin) :
– Nomad Maps : retours très positifs, fréquentation continue et échanges de qualité
– Géograffitis : positif, a eu de bons échanges avec des curieux du graff.
– Campus Comestible : de bons retours aussi
– Cartographie sensible : un des gros succès de cette édition : a permis de proposer quelque chose d’adapté aux enfants mais pas seulement ! Une vingtaine de cartes ont été réalisées avec des matériaux faisant appel aux sens puis exposées au fur et à mesure
– Mapathon : gros succès également, une trentaine de cartographes pendant la soirée, habitués ou non des mapathons, de tous les âges et niveaux techniques. Le retour explicatif fait à tout le public en cours de soirée a été apprécié.
Projection du film Construire Mazagran puis débat avec la réalisatrice : la programmation tardive (début du film à 22h30) et la concomitance avec le débat du RGL a fait qu’il y avait peu de personnes à la projection (une vingtaine) malgré l’intérêt du film et du débat qui a suivi.
Expos/Librairie
Les expositions (de photos d’étudiants de l’asso Géorizon ; et d’une photographe Delphine Charlet) ont été appréciées. La présence d’un stand d’ouvrages en lien avec les thématiques actuelles de la géographie, grâce à la Librairie Archipel, a été fructueuse et permettait la discussion et l’échange avec les auteurs présents pour les conférences.
Espace café
3 moments qui ont tous été fréquentés par environ 50 personnes à chaque fois (avec un pic à 70 personnes pour le second) :
– Café Géo de Stéphane Crozat sur les légumes anciens et la biodiversité cultivée
– Conférence de Michel Lussault sur la géographie à l’heure de l’Anthropocène
– Atelier « surtout-pas-conférence » par le Réseau des Géographes Libertaires
Pour faire partie de l’aventure l’année prochaine contactez nous sur : nuitdelageolyon@gmail.com