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La cartothèque de Romain Cruse (bassin caraïbe)

Un lien… vers le blog du géographe Romain Cruse, spécialiste du bassin caraïbe et enseignant à l’University of the West Indies et à l’Université des Antilles et de la Guyane. En vue de la préparation de cours (régionalisés et/ou thématiques), en lycée ou à l’université, le travail de cartographie (une centaine de cartes, SIG et représentations graphiques) de Romain Cruse est à la fois utile et inédit. En effet, les cartes en couleurs sont récentes, actualisées et abordent aussi bien : les IDE de la Chine vers la Caraïbe insulaire, l’organisation de l’espace martiniquais, la géopolitique des ressources naturelles au Suriname ou encore la mobilité des étudiants guadeloupéens dans le bassin caribéen… La carte « retournée » des interventions militaires américaines dans la région vaut également le coup d’œil !

Son CV plus détaillé permet d’en apprendre davantage sur ses publications, notamment dans des revues ou ouvrages en français.

 

 

La France des écrivains

Vous trouverez sur ce site intitulé La France des écrivains une intéressante cartographie collaborative avec des extraits d’œuvres littéraires, relevant du domaine public ou qui autorisent les courtes citations, et qui sont liées à des territoires. Près de 800 œuvres (et donc lieux associés) y sont déjà référencées. Une initiative de la librairie Ivres de Livres à Strasbourg. Un petit exemple ci-dessous avec le Plateau de la Suchère décrit par Francis Ponge.

Plateau de la Suchère – Francis Ponge

Tout de suite avant la fenaison, des champs immenses d’une tisane merveilleuse (herbes et fleurs fanées, rousses sur tiges encore droites), limités par des chemins creux comme des filons de pierres et de fleurs vives. D’autres champs de blé encore verts mais légers et tout étoilés à mi-hauteur des bleuets.

Et, plus loin, des genêts jusqu’aux sapinières de moyenne hauteur, précédant elles-mêmes ces vieux bois de grands pins éclaircis à leur base, à travers quoi l’on aperçoit la majestueuse silhouette des hautes Cévennes nues et bleues, aussi nobles et sévères que les Apennins de Mantegna.

Et quel temps ! Quel air ! Pour ces premiers plans de Van Gogh et ces fonds de Mantegna.

Francis Ponge. Petite suite vivaraise. (Gallimard).

Remonter la Marne

Je ne sais pas s’il mérite d’intégrer le Dictionnaire des géographes, je laisse la responsabilité de cette décision aux experts de La géothèque, mais il est certain que Jean-Paul Kauffmann écrit des récits géographiques. Journaliste français né en 1944, Jean-Paul Kauffmann a été enlevé à Beyrouth en 1985 et a subi trois ans de captivité avant d’être libéré. Il a publié une dizaine d’ouvrages, très souvent des récits dont les titres mêmes évoquent la thématique majeure de son oeuvre : le voyage et la liberté (les deux n’étant pas nécessairement synonymes, bien sûr) : La Chambre noire de Longwood : le voyage à Sainte-Hélène (sur les dernières années de Napoléon et l’île de Sainte-Hélène aujourd’hui), L’arche des Kerguelen : voyages aux îles de la désolationCourlande (un territoire situé en Lettonie). Jean-Paul Kauffmann est aussi un grand amateur (et spécialiste) de vin, notamment de Bordeaux et de Champagne, et a écrit plusieurs ouvrages sur la question. Or quoi de plus géographique finalement que le vin, boisson issue d’un terroir, d’un paysage, de particularités géologiques et météorologiques ?

Dans son dernier ouvrage, Remonter la Marne, il narre son voyage à pied de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), où la Marne se jette dans la Seine, au plateau de Langres (source de la Marne). Il a suivi pendant quelques semaines les méandres de la Marne. Il écrit magistralement sur la rivière (qui selon Kauffmann mériterait le titre de fleuve étant plus longue que la Seine, même si – pour les géographes – le terme fleuve revient au cours d’eau qui se jette dans la mer) et les paysages qui la bordent. La géographie du fleuve épouse aussi l’histoire et la littérature quand Jean-Paul Kauffmann raconte la bataille de la Marne, les liens de la Marne avec les vins de Champagne ou les illustres écrivains qui ont habité au bord de la rivière (Bossuet à Meaux, Jean de la Fontaine à Château-Thierry, André Breton à Saint-Dizier…) ou qui ont écrit sur la Marne (Simenon par exemple). Le style est précis, subtil, raffiné (sans ostentation). Comme souvent, les récits de voyage à pied sont les plus adaptés pour comprendre le fonctionnement d’un paysage, cerner les anfractuosités d’un territoire, observer les détails et les points de rupture.

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Combien de bises ? Une carte du savoir-vivre en France.

Combien de bises ? Une, deux, trois, quatre… ? Et surtout, où ?

Cliquer sur ce lien, c’est d’abord l’occasion de repérer une bonne fois pour toute dans quels départements un drômois, par exemple, aura le plus de chance de « se prendre un vent », laissant sa troisième bise à destination d’une joue girondine flotter dans les aires d’une ambiance gênée. A l’inverse, un vosgien adepte de la double bise apprendra que pour près des deux tiers des vendéens, c’est quatre. Voilà de quoi prendre une leçon de savoir-vivre, sauf si l’on préfère imposer son style plutôt que de s’adapter au coutumes locales…

Reste enfin à mettre en relation cette carte avec celle de la diffusion de la grippe en France…

 

 

Ils sont fous, ces Romains !

Google Map au temps des Romains : un vrai voyage dans le temps vous est proposé par une équipe d’historiens, de géographes et d’informaticiens de l’université de Stanford.

Prenez vos mules favorites – pas les chaussures – pour transporter vos provisions. Saisissez votre bouclier et arborez fièrement votre armure.
En route pour un Roma – Lugdunum ou encore un Londinium – Jerusalem (ah! ça n’a pas changé de nom?)
Aussi précise que la carte américaine au double o, cette réalisation s’appuie les routes de l’empire romain du IIIe siècle et calcule les itinéraires de l’époque en fonction de la vitesse (le plus rapide), de la distance (le plus court), du prix (le moins cher), de la date (mois de l’année) et autres options (à pied, à cheval, en marche militaire, etc.)

Par toutatis, comment peut on faire ça? 

Il suffit de recréer un réseau de 84 000 km (en comptant les 900 routes maritimes répertoriées) et de l’agrémenter de 750 lieux de passage en s’appuyant sur de nombreux travaux d’historiques.

http://orbis.stanford.edu/#

Pour finir, il vous faudra compter 42 jours pour le premier voyage évoqué dans ce billet et 54 jours pour le second si vous voyagez en janvier.
Oui, il est vrai qu’on est souvent plus lourd après les fêtes.